Il arrive que les communes analysent les quartiers de leur ville dont l’adressage est parfois perturbant pour les services d’urgence. Le fait que le service de secours 112 n’ait pas pu trouver assez rapidement le lieu d’un indicent peut être l’élément déclenchant d’une telle enquête. CityGIS joue souvent un rôle actif, que ce soit pour l’enquête sur l’historique d’un incident donné ou pour les améliorations possibles qui ne peuvent parfois être réalisées que par la commune. Par exemple, nos collègues du service Cartographie ont pu apporter leur aide à la commune de Harderwijk (lien). CityGIS a également contribué à la réalisation du projet de l’entreprise néerlandaise de service d’ambulances régional RAV IJsselland « Speuren naar deuren » (« A la recherche des portes »).
Le service de secours doit toujours être navigué jusqu’au lieu de l’incident de manière appropriée. Une bonne carte est l’un des principaux éléments pour se rendre au plus vite sur place. C’est pourquoi la carte fait partie des produits de CityGIS, qui tient à jour sa propre carte routière des Pays-Bas en étroite collaboration avec les centres de traitement de l’alerte grâce à son propre service de Cartographie.
Le service de Cartographie de CityGIS garantit également un immense savoir-faire cartographique grâce à une association unique avec les développeurs de tous les logiciels CityGIS.
La carte de l’ordre et de la sécurité publics CityGIS (Carte OSP de CityGIS) est une carte vectorielle qui est la propriété de CityGIS et qui a été développé et mise à jour par le service Cartographique. Outre les informations relatives au cadastre et aux itinéraires, cette carte contient notamment des renseignements sur la localisation de différents poteaux, des constructions, de l’hecto métrage et de l’utilisation des terres. D’autre part, la carte est spécifique à l’ordre et la sécurité publics. Cela implique notamment que les routes qui sont uniquement accessibles aux services de secours et les terrains privés sont également repris dans le réseau routier. OSP est l’acronyme de l’ordre et de la sécurité publics.
Carte vectorielle
CityGis utilise principalement des vecteurs, une structure de données basée sur des coordonnées, où chaque objet est représenté par des coordonnées XY séquentielles. L’un des principaux avantages d’une carte vectorielle est le processus d’entretien et de la fréquence de mise à jour associée. La rapidité de la mise à jour de la carte de CityGIS est essentielle. Par ailleurs, il est possible de ‘calculer’ un itinéraire par le biais des vecteurs.
Le service de Cartographie aide à étalonner les différents moteurs d’itinéraire des produits CityGIS. Cela se fait aussi régulièrement en concertation avec les clients (‘emprunter plus de petites routes, ou justement moins’ est l’étalonnage le plus fréquent des vitesses de type de route).
Afin de fournir la meilleure carte possible, CityGIS Cartographie a recours aux plusieurs sources. Ces dernières sont comparées afin d’être contrôlées. Lors de ce contrôle, le travail manuel est assisté par des algorithmes intelligents. Le client représente une source importante pour la carte OSP de CityGIS. Les clients de CityGIS sont souvent ceux qui connaissent le mieux la région locale. En échange, le client bénéficie non seulement d’une mise à jour rapide, mais surtout de la garantie que la mise à jour a bien été réalisée.
D’autre part, le service de Cartographie contribue à préciser les calculateurs d’itinéraire. Ils diffèrent d’âge et d’application. Outre le guidage dans le centre de traitement de l’alertes, CityGIS dispose de différents systèmes de navigation. Le premier CityNAV sur le marché est aujourd’hui devenu un système de navigation ‘spécifique au secteur’. Il possède un étalonnage spécifique pour chaque type de route avec des modifications de la carte spécifiques, par exemple parce qu’un tunnel est trop haut pour les pompiers, mais pas pour la police ou les ambulances. En outre, les vitesses calculées des routes spécifiques sont parfois adaptées en fonction de la discipline en concertation directe avec le client afin d’imposer des itinéraires préférentiels, par exemple tout près d’un poste. Le tout nouveau système de navigation sur Linux (actuellement réservé à la police et aux certains corps de pompiers) va un pas plus loin, vers un système de navigation ‘spécifique au véhicule’. Le gestionnaire peut faire en sorte que le système de navigation tienne compte de la hauteur, du poids ou de la longueur d’un véhicule.
CityGIS a recueilli de nombreuses couches de cartes différentes de presque tous les fournisseurs, pour autant que les cartes soient correctes d’un point de vue géographique, sur le principe que tous les secouristes disposent préférentiellement de la même image cartographique dans le centre de traitement de l’alerte que dans les véhicules. Cela ne vaut pas seulement pour le centre de traitement de l’alerte. Il est également possible d’appliquer différentes couches de carte dans les produits de navigation, y compris, par exemple, des couches de carte des photos aériennes. Dans ce dernier cas, le routage « sous eau » est réalisé à l’aide de la carte OSP de CityGIS, pour que l’on ait l’impression que l’itinéraire est calculé et affiché sur la couche de la photo aérienne. Différentes couches de carte peuvent également être associées pour être affichées.
CityGIS peut faire calculer des itinéraires sur des cartes vectorielles de fournisseurs tiers. La carte OSP a été produite pour les Pays-Bas. Dans d’autres pays (en Belgique notamment), les itinéraires sont calculés sur les cartes de TomTom, anciennement Tele Atlas.
Le BAG (le registre de base néerlandais des adresses et des bâtiments) est une nouvelle couche de carte très importante disponible. Depuis le lancement du BAG, le service Cartographie s’occupe de faire correspondre la carte OSP de CityGIS au BAG, c’est-à-dire de vérifier les situations que CityGIS génère avec des différents algorithmes et qui se traduisent par des listes de situations probables examinées manuellement en vue d’une éventuelle amélioration.
Au centre de traitement de l’alerte 112, il est primordial de localiser parfaitement les incidents. Le BAG, une nouvelle base de données du gouvernement contenant les coordonnées de tous les bâtiments ou les adresses aux Pays-Bas, est essentiel. Les autorités sont légalement tenues d’utiliser cette base de données. Mais les positions des bâtiments ne sont pas des adresses. La position d’un bâtiment peut être à l’arrière d’une parcelle, loin de la rue, alors qu’il existe une autre rue derrière la parcelle, plus proche mais avec un fossé entre les deux. On ne peut donc pas envoyer une ambulance dans la rue la plus proche avec une position BAG. L’ambulance ne peut pas traverser le fossé. Afin d’éviter ce type d’erreurs, CityGIS a associé chacune des 9 millions de positions du BAG avec un réseau routier routable.
Pour illustrer cet immense projet – qui a eu lieu en secret -, les lignes qui reliaient chaque bâtiment/adresse au bon vecteur de rue, où nos algorithmes ont indiqué laquelle de ces lignes a dû probablement être évaluée par un cartographe, et adaptée si nécessaire, sont visibles sur la carte ci-contre. Il n’existe pas de cartes ou de logiciel sans erreur, mais on n’en est pas loin. Il a fallu des années pour réaliser ce travail, mais il est désormais utilisé pour tous les routages CityGIS. D’autre part, un ensemble de résultats (qui repend la dernière mise à jour du BAG) est mis à la disposition des centres de traitement de l’alerte 112 néerlandais quatre fois par an pour que les 9 millions de positions améliorées de destinations puissent être intégrées au système GMS back office.